La digitalisation, l’intelligence artificielle, l’analyse des données… redéfinissent en permanence les frontières du possible en matière de ciblage publicitaire, de profils, de sécurité… pour que chaque innovation puisse contribuer à l’amélioration de la société, il est indispensable d’en définir le cadre éthique et légal.
Cette vision ambitieuse nécessite inévitablement le renforcement de la confiance des citoyens dans l’utilisation d’outils numériques et la promotion d’une gestion transparente des données personnelles. D’une part, pour le citoyen, avec le projet My Data, dans le cadre de l’Opération Transparence. Cette initiative vise à accroître la transparence en ce qui concerne la collecte et le traitement des données personnelles par des autorités publiques, mais aussi le projet de « Signalétique européenne » permettant de disposer d’une identité « anonyme, vérifiée et vérifiable ». D’autre part, sur le plan institutionnel, avec la réforme et la rationalisation des organes de contrôle, à l’instar de l’autorité de protection des données (APD), dans le but de renforcer son indépendance et son rôle crucial.
Au-delà de la régulation et du contrôle, la gouvernance doit occuper une place prépondérante dans notre réflexion en termes de données. Ainsi, rendre librement accessibles des données publiques est un catalyseur majeur d’innovation. La libération de ces données crée un terrain propice à l’émergence d’idées novatrices et au développement de solutions innovantes. Les entrepreneurs, chercheurs et développeurs peuvent ainsi concevoir des produits, des applications, des services et des technologies répondant aux besoins sociaux, médicaux, économiques et humains émergents, favorisant ainsi la croissance de notre Pays.