L’e-facturation vise à automatiser l’intégralité du processus de facturation, depuis l’émission par le fournisseur jusqu’au règlement, voire l’archivage, par le client. Cette automatisation optimise les flux, entraînant des économies substantielles et une efficacité accrue.

En effet, Le processus de facturation est souvent long et fastidieux. Il comprend diverses étapes telles que la production, l’expédition, la transmission, la réception, l’approbation, la comptabilisation, le paiement, et enfin, l’archivage. Avec l’e-facturation, la facture est créée et envoyée sans intervention humaine, puis est reçue et traitée de manière similaire à l’autre extrémité, grâce à des outils et processus informatiques sécurisés.

La généralisation de l’e-facturation représente ainsi un axe concret et immédiat de simplification administrative, nécessitant un soutien et un accompagnement.

Situation actuelle


L’e-facturation n’est pas nouvelle dans le monde de l’entreprise. Depuis de nombreuses années, plusieurs réseaux d’échange d’e-factures ont ainsi été créés pour répondre aux demandes spécifiques, généralement sectorielles. Cependant, ces réseaux demeurent souvent cloisonnés, obligeant les petites ou moyennes entreprises à s’abonner à plusieurs services pour répondre à cette évolution comptable et financière. Aujourd’hui, la norme européenne fournit un standard pour surmonter ces disparités, réduisant ainsi les coûts et renforçant la robustesse des échanges.

La création de ce standard permet ainsi, à partir du 1er mars 2024, de demander aux fournisseurs des autorités publiques d’envoyer des factures électroniques structurées pour tout nouveau marché public dépassant 3000 euros. Cette mesure, visant les échanges commerciaux souvent désignés sous l’appellation « B2G », encourage la digitalisation au sein des administrations et incite le secteur informatique à standardiser son offre commerciale dans ce domaine. Pour accompagner ce processus, les services publics fédéraux ont mis en place une cellule d’accompagnement et un site internet: efacture.belgium.be.

Quelles sont les prochaines étapes ?


Dans le contexte des échanges B2B et du renforcement de la simplification administrative, un accord en Conseil des ministres a été obtenu pour rendre obligatoire l’ e-facturation entre entreprises à partir du 1er janvier 2026. Selon les chiffres de l’Université d’Hasselt, cette double obligation d’e-facturation, englobant le B2G et le B2B, représente un potentiel d’économie de 1,3 milliard d’euros.

Citation de Mathieu Michel


Plus rapide, plus efficace, plus économique et plus écologique, l’e-facturation est un outil formidable. Dans un monde qui se digitalise, les institutions doivent être des partenaires pour une transition plus efficace et plus durable. En outre, les entreprises gagneront en productivité. Une fois, le service rendu ou le produit délivré, la facture se crée et s’envoie sans intervention humain. Elle est réceptionnée et traitée automatiquement. Une révolution comptable est en marche !

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