L’acquisition du Haras de Wisbecq s’inscrit dans le cadre de l’hébergement de la cavalerie de la Police fédérale en Belgique, et plus particulièrement de la Direction de la sécurité publique (DAS). Pour l’ensemble du territoire, la cavalerie a un besoin de 110 chevaux pour 120 cavaliers. L’achat du site a représenté une opportunité unique pour la Police fédérale. Il permet de garantir l’avenir de la cavalerie pour les prochaines années en lui offrant des infrastructures adaptées tant au confort des policiers que du bien-être des chevaux. La cavalerie fait partie de notre patrimoine et contribue au prestige des forces de police. Elle fournit surtout un service de sécurité efficace et de proximité à la population. Mathieu Michel, Secrétaire d’Etat chargé de la Régie des Bâtiments : « L’acquisition du Haras de Wisbecq garantit l’avenir de la cavalerie de la Police fédérale belge. La cavalerie est symbole de tradition, de proximité et de protection ».
Description du site :
- Installations modernes permettant d’accueillir plus de 110 chevaux ;
- Domaine de 16 Ha dont 10 Ha de prairies clôturées + 16 paddocks (100 000 mètres carrés) ;
- 12 000 m² de surface bâtie ;
- 145 boxes avec vidéosurveillance ;
- 1 piste extérieure (160m x 60m) ; 3 pistes intérieures ; 4 ronds de longe ; 2 marcheurs ;
- Spa aquatique pour la revalidation et l’entraînement des chevaux ;
- Selleries, douches et solariums pour chevaux ;
- Espace de stockage pour la nourriture, le foin, la paille … à proximité immédiate des boxes ;
- Parking spacieux et accessible ;
- Espace médical pour les chevaux avec entre autres des boxes de quarantaines ;
- 4 appartements et 14 studios avec kitchenette, salle de bain, toilette ;
- 1 salle de restaurant (500 mètres carrés) ; 1 espace polyvalent (600 mètres carrés) ; 5 bureaux ;
- Stockage de l’eau + 1 000 000 litres ;
- 450 panneaux solaires.
Besoin de la Police fédérale :
Les moyens équestres de la police fédérale comptent 110 chevaux de police et 150 collaborateurs spécifiquement liés (police et personnel civil). → La Police fédérale avait un besoin urgent en espace libre dans le complexe de Witte de Haelen (DWDH) et des infrastructures appropriées pour un hébergement correct des moyens équestres (chevaux et personnel). → L’estimation du coût de la rénovation des écuries d’Etterbeek représentait un coût de plus de 21.000.000€ et ne permettait pas de répondre aux préoccupations en matière de bien-être animal, notamment en raison de l’absence de pâturages. → L’option de l’acquisition de Wisbecq permet :
- Une économie substantielle sur le budget prévu ;
- De meilleures conditions de travail pour les policiers ;
- De meilleures conditions pour le bien-être des chevaux ;
- De libérer de l’espace au sein de la caserne de Witte de Haelen pour d’autres fonctions (ex : stands de tir) ;
- De limiter l’empreinte carbone de la cavalerie.
Coût :
• Prix d’achat : 11.700.000 €.
Bien-être animal :
- Précédemment, l’hébergement des chevaux de la police au sein du complexe DWDH était inadéquat, en raison du manque de pâturages (pas de liberté de mouvement pour les animaux et peu de possibilités de contacts sociaux), de boxes trop petits et endommagés, d’un sol inadapté (pavés), d’un repos insuffisant dû au bruit ambiant permanent, etc.
- L’achat du site du Haras de Wisbecq permet à la Police fédérale de montrer l’exemple dans le domaine du bien-être animal. Avec plus de 300 000 équidés en Belgique, la police à cheval peut servir de centre d’expertise pour analyser les problèmes potentiels avec les propriétaires d’animaux.
Ecologie :
- Une faible empreinte écologique avec 450 panneaux solaires, des bureaux et des locaux modernes et bien isolés, et une capacité de collecte et de stockage de + 1.000.000 de litres d’eau, permettant d’obtenir un bâtiment quasiment neutre sur le plan énergétique ;
- 10 hectares de pâturages verts + un maximum de zones vertes ;
- La localisation assure une réduction très importante des transports lourds depuis la capitale (vu proximité E429, E19 et l’E42).
Conclusion :
L’acquisition du haras de Wisbecq fut une opportunité unique sur le marché immobilier équestre belge offrant une solution à long terme pour l’hébergement des services de cavalerie de la DAS de la Police fédérale (meilleure alternative à la caserne de Witte de Haelen, inadaptée aux besoins spécifiques de ces services). De plus, d’un point de vue financier, l’acquisition du Haras de Wisbecq était la solution la moins onéreuse. Enfin, cette acquisition a permis à terme de libérer des espaces au sein du complexe Geruzet et de la caserne DWDH. Ces espaces libérés pourront par la suite être occupés pas d’autres services fédéraux ou valorisés. Sans aucun doute, cette acquisition démontre que nous accordons une importance particulière à l’avenir de la cavalerie en Belgique. La visite de ce jour est le témoignage que la cavalerie appartient à notre patrimoine commun.