La Régie des Bâtiments met tout en œuvre afin d’améliorer l’empreinte énergétique et de réduire la consommation d’énergie des bâtiments publics. Elle se penche actuellement sur le Palais royal de Bruxelles qui est relativement énergivore. Le caractère historique du bâtiment rend toute intervention sur son enveloppe délicate et coûteuse. La Régie des Bâtiments a donc décidé de travailler sur l’amélioration de ses installations de chauffage et de ventilation qui représentent un poste énergétique important.
« En automne 2019, nous débuterons une étude interne afin de déterminer les meilleures mesures à prendre afin de rendre plus efficace l’installation de chauffage et le système de ventilation. Différents pistes sont déjà envisagées, comme le fait de passer du mazout ou gaz naturel, d’installer des chaudières à condensation ou même une unité de cogénération » explique Laurent Vrijdaghs, administrateur général de la Régie des Bâtiments.
Études et travaux par phases
Afin de diminuer l’empreinte énergétique du Palais royal de Bruxelles, la Régie des Bâtiments envisage différents travaux de modification de ses installations de chauffage et de ventilation.
La difficulté du projet réside en deux points : le caractère historique du bâtiment et le fait que les travaux doivent se faire tout en garantissant la production de chaleur en saison de chauffe.
En effet, la modification de la chaufferie et des réseaux primaires ne pouvant être réalisée sur une seule année, les travaux devront être réalisés par phases.
Pour ces raisons, il est primordial de réaliser au préalable une étude approfondie des possibilités et des mesures à prendre.
Les services de la Régie des Bâtiments réaliseront en réalité deux études. La première, qui débutera en automne 2019, concerne les principes généraux et les modifications de la chaufferie. La deuxième, qui sera réalisée durant l’été 2020, concerne le raccordement en gaz et l’intégration d’une cogénération.
Les travaux seront, quant à eux réalisés, par phases, sur plusieurs années : de 2020 à 2022.
Diminution des émissions de CO2, meilleur rendement et consommation diminuée
Actuellement, la production de chaleur du Palais royal de Bruxelles est assurée par 4 chaudières au mazout datant d’une trentaine d’années.
Les modifications envisagées permettront de diminuer la quantité de CO2 rejeté dans l’air, mais apporteront également une amélioration des rendements de production et distribution de chaleur.
Une régulation plus adéquate des installations selon les besoins en chaleur et l’occupation des locaux sera également possible, sans oublier une diminution de la consommation énergétique du palais.